L’ATEA – Atelier théâtre de l’École alsacienne et la Compagnie Du’elles sont très heureux de vous présenter la quatrième édition de leur festival de théâtre en plein air, au Bassin de l’Arsenal, le festival du Saule ! Nous comptons sur votre présence !
2025 – 4e édition du festival du Saule
« Du 19 au 21 septembre venez découvrir 7 spectacles qui mêlent danse, théâtre et musique, et partager avec les équipes artistiques un instant d’art vivant au bord de l’eau.
Après avoir emprunté le nouveau grand escalier de la Bastille, être passé devant les bateaux Henri IV, Arletty ou le Gavroche, juste là entre le Saule pleureur et les gradins emblématiques du jardin, une scène apparaît au milieu des pavés historiques du quai.
Ce festival vous est proposé par l’ATEA (Atelier Théâtre de l’École Alsacienne) et la compagnie Du’elles en partenariat avec : Le Yacht Club Paris Bastille, Fayolle Marine, Le Grand Bleu, la Seine Artistique, PG 4.0 et Canauxrama. »
Lou Hacquet-Delepine et Justine Robin
directrice artistique et programmatrice du festival.
Au programme
Cinq spectacles et une après-midi musicale, en plein air. Entrée libre.
Un atelier de danse gratuit, dans un bateau. Sur inscription → ICI.
Vendredi 19 septembre à 17h00
Le Suicidé de Nikolaï Erdman
(1h45) Théâtre
Mise en scène : Lucas Herault et Alexis Roque
Sons : Justine Robin
Costumes : conception par Lou Hacquet-Delepine, Lucas Herault et Joséphine Dufeigneux – confection collective avec l’aide de Julia Farkas.
Interprètes : Celya Ansaldo, Marianne Beaucousin, Judith Broda-Salama, Zoé Di Carlo, Joséphine Dufeigneux, Margot Gomez, Julie Hababou, Vitia Hornain-Debain, Martin Mabille, Eva Mouscardes et Camille Robin.
Dans cette comédie aussi grinçante que jubilatoire, un homme sans emploi ni avenir laisse entendre à sa femme qu’il pourrait mettre fin à ses jours. La rumeur enfle… et bientôt, toute une galerie de personnages débarque : philosophes, bureaucrates, artistes, commerçants… Chacun espère tirer parti de cette mort annoncée car « seuls les morts peuvent dire tout haut ce que les vivants pensent tout bas » !
Avec un humour absurde et acide, Nikolaï Erdman signe une satire féroce du régime soviétique des années 1920 qui reste d’une étonnante actualité.
La troupe d’ATEA Sup, la formation théâtrale supérieure de l’Atelier théâtre de l’École alsacienne, s’empare de ce texte explosif avec une énergie contagieuse et un regard acéré sur les absurdités de notre temps.
Samedi 20 septembre à 11h00 & 12h00
MÉDÉE ∞ MEDEA
(1h10) danse, théâtre, musique et langues étrangères

Danseurs interprètes : Jean Baptiste Braud, Stela Elena Stankovic
Musique en live & composition : Matthieu Lecoq
Recherche chorégraphique avec l’aide de Jean Guizerix
Comment faire sens dans ce chaos intérieur quand les émotions débordent ? Est-ce le présent qui hurle, ou un écho ancien ? Kako ?
Médée ∞ MEDEA est une danse entre mon corps et mon esprit, un dialogue avec mes mémoires enfouies. Les langues deviennent des passerelles vers l’inconscient, le mouvement délient les nœuds qui m’emprisonnent. Le mythe de Médée résonne comme un guide viscéral. Mon corps devient l’instrument d’une réécriture intime.
De cette traversée naît une langue universelle : le ressenti brut qui transcende les mots. Mon inconscient se transforme, et avec lui, mon regard, mes liens, mes choix. Ma Médée ne fuit plus : elle avance, les pieds dans la cendre, les yeux vers la lumière. Elle dit : « Je pars, forte de cette douleur, déterminée à vivre. » (- Stela Elena Stankovic)
Samedi 20 septembre à 15h00
APRÈS-MIDI MUSICALE
(1h00) DUO NUPHÉAR

Flûte : Aurianne Bec
Guitare : Maxime Vergnol
Le duo Nuphéar, c’est une flûte et une guitare qui lovent tes ouïes dans un mouchoir de feutre et de dentelle aux petits oignons. Entre classique, jazz et musique irlandaise, il te fait voyager aux sons de Bartok et de Fauré, bouger la tête avec Piazzolla et Chick Corea et jiguer en tapant du pied ! Souple et versatile dans son jeu, il t’embarque toujours là où tu ne pensais pas aller, mais où tu es drôlement content d’atterrir.
(0h45) VIC’

Chant et piano : Victoire Ervé-Sauvez
Batterie, prods et mix : Alix Coutin
Basse : Tahir Ribeiro
VIC’ est un groupe organique de jeunes musicien·ne·s aux influences variées. Au croisement de la pop, de la chanson et du néo-jazz, la musique est notre terrain de jeu car VIC’, c’est avant tout une rencontre musicale entre ami·e·s. Notre particularité ? Une approche acoustique, un amour de la scène, et une voix pensée comme un instrument à part entière.
(1h00) OZENKI

Chant et basse : Rose Vergez
Prod, guitare et clavier : Paul Bacquerot
Formé en septembre 2024, Ozenki présente les titres de leur premier album. À la recherche d’un espace nouveau, au croisement d’influences diverses allant des textures mélancoliques du shoegazing et de la dream pop à une ambiance lumineuse et ethereal wave, le duo produit une musique originale qui fait office d’exutoire.
Dimanche 21 septembre à 11h00
AINSI SOIT-IL
(1H15) Théâtre
Collectif Juste au cas où

Texte : Nathan Aznar
Mise en scène : Manon Garnier
Comédien.nes : Alice Streiff, Clémentine Larcher, Gabriel Peyrache et Nathan Aznar
Accessoiriste : Gaëtan Le Guernic
Un studio d’enregistrement, quatre personnages, quatre ami.es mais plus pour longtemps, au seuil d’une lutte à mort. Quand ça commence c’est déjà fini : parce qu’Ainsi soit-il ne dure qu’un instant, qui s’étire et se dilate. C’est la dissection d’un départ, le récit d’une rupture amicale, l’explosion de quatre êtres enfermés dans un studio qui devient successivement une salle de répétition, une arène, un ring de boxe, une prison, une chapelle, un karaoké room, et entre les quatre murs desquels vont se vomir toutes les passions crasses d’une fin de relation. Il s’agit de parler d’amitié comme d’amour, sans ce sentiment naïf de confort et d’éternité, de ces fins qui, aussi, ont droit à la violence, la trahison, la douleur.
Dimanche 21 septembre à 15h00
LA LOI DU DÉSIR [à partir de 13 ans]
(1h00) Théâtre

Jeu, co-création et co-écriture : Barnabé Lambert
Mise en scène, co-création et co-écriture : Esteban Hupé
Regards extérieurs : Éva Rami, Anna Fournier, Mickaël Delis et Agnès Proust
Aide à la création : Jeanne Fièvre
Création sonore : Manon Josien
A 18 ans, il est encore vierge. Privé d’éducation sexuelle et écrasé par la pornographie et les discours masculinistes qui traversent les cours d’école, il a l’impression d’être anormal, d’avoir un problème que les autres n’ont pas. Tous les jours cette même question se pose : est-ce qu’un jour sa vie d’homme va vraiment commencer ? Malgré les questions et les doutes, il se fait une promesse : ce soir, il couchera.
Dimanche 21 septembre à 15h00
ATLIER DANSE [de 3 à 13 ans]
(1h00) Danse
Stela Company vous propose un atelier de danse sur un bateau devant la scène du festival.

Rien n’est plus révélateur que le mouvement – le corps dit ce que les mots ne peuvent : Influencée par le travail de Martha Graham ou bien de Carolyn Carlson, je souhaite apporter une reconnexion au corps à mes élèves, dans ce monde qui va si vite. Prendre le temps de se sentir et de revenir à soi. Apporter des fondations solides et un entretien régulier au corps, notre maison. Tout part ensuite de là : Nos relations, nos émotions, notre langage, nos espoirs, nos décisions et nos actions
GRATUIT SUR INSCRIPTION → ICI
Dimanche 21 septembre à 18h00
DÉSOBÉIR OU ÉDUCATION EUROPÉENNE
(1h15) Théâtre
Collectif Maintenant que nous sommes ensemble

Metteuse en scène : Eulalie Uguen
Scénographe : Baptiste Chane-Sam
Avec : Lena Adler, Hippolyte Chenot, Lou Delpech, Elio Gaudé, Marie-des-Fleurs L’anneau, Gabriel Peyrache, Matteo Riou et Rose Vergez.
Le collectif Maintenant que nous sommes ensemble propose une adaptation théâtrale du premier roman de Romain Gary, « L’Éducation européenne » (1944), qui relate la vie de résistant-es retranché•es dans la forêt polonaise. Dans une version inédite de la pièce, nous suivons le personnage de Mina, tuberculeuse, qui doit choisir entre résister et mourir, ou partir et se faire soigner. La trajectoire de Mina et des résistant•es qui l’entourent se fait le signe de l’insurrection inter-générationnelle de la jeunesse. C’est une pièce qui parle de la résistance contre une forme de fascisme qui n’est pas nommée, afin d’en souligner la dimension universelle.
Le lieu : le bassin de l’Arsenal à Paris
Le Festival du Saule est installé au Bassin de l’Arsenal, à côté de la place de la Bastille (Paris 12e), à côté du Restaurant Le Grand Bleu.
Pour venir :
67 bd de la Bastille, 75012
M° (1)(5)(8)Bastille ou (7) Sully-Morland
Bus [86][87] Bastille – Henri IV
Station Vélib Bastille – Biscornet

Les partenaires du festival
L’affiche
